christophe Esperado : 13-04-2011
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Vu à la télé. Un homme de petite taille court dans de majestueux couloirs, suivi avec difficulté par une femme essoufflée... Zoom avant, on reconnait notre inénarrable président dans le Panthéon.
Que fait-il ? Son Jogging ? C'est l'arrivée du marathon de paris ? Mais non, c'est la cérémonie d'introduction de l'âme d'aimé Césaire parmi les os de nos grand hommes. J'ai pensé à De Gaule et Mitterrand dans leur interprétation du même rôle. Sarko avait du s'inspirer de ces films... en accéléré façon Charlie Chaplin.
Plus tard, il sort du Panthéon tout seul, la place est vide, le public a été parqué en face, sur le trottoir. C'est grand, ce petit homme solitaire, cette place déserte immense. Au pied des marches, juste une voiture luxueuse et noire... Il s'avance vers la voiture, on lui ouvre la porte, il fait mine de monter, avec un signe de la main à la foule affectueuse éblouie. Il se ravise, hésite, puis se dirige vers le petit peuple du trottoir. On sent l'improvisation, l'imprévu, j'écrase une larme émue... Jusqu'au moment où il atteint la barrière, entouré soudainement de 20 gardes du corps sortis par miracle de derrière la barrière pile poil à l'endroit qu'il avait atteint. L'improvisation, c'est un art de précision.
Je me suis senti en pleine "négritude" à cet instant...
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