 Vous étiez bien mignonne, au JT ou on vous avait envoyé au casse pipe défendre votre parti, le soir des élections; dans votre petite tenue pas trop voyante que vous avait apporté votre chargé de communication et pour laquelle vous aviez du, à regret, quitter ce petit tailleur Chanel qui vous va si bien.
Bien mignonne, mais, ma foi, un peu trop agressive contre vos copains de Sciences Eco ayant choisi le parti d'en face. Et, c'est bête, hein, toute à votre colère feinte, vous en avez même oublié de proposer la moindre solution aux problèmes des Français, même pas le début du commencement d'une idée.
Vous leur reprochez d'avoir perdu le contact avec les Français, mais visiblement vous n'avez pas non plus compris le message. Vous et votre patron à qui les français avaient pourtant clairement expliqué qu'on ne voulait plus de lui, ni d'aucun d'entre vous, ni de ces simulacres de partis. Cette agressivité est inutile, ce spectacle est pénible. Soyez sans inquiétude, on leur expliquera tout bien, à eux aussi, vos jumeaux de gauche, aux prochaines élections.
Depuis 20 ans, à droite comme à gauche, le pays est gouverné par des marionnettes. Le chômage, seul et unique problème, ne fait que croître et embellir, comme notre dette, sa fille illégitime. Tous aussi incompétents, impuissants -va savoir-, incapables en tous cas de redresser la barre. Nous, on n'a pas le choix, on appuie sur le bouton "au suivant".
Vous avez échoué quand c'était votre temps, mais vous êtes encore là, accrochés au pouvoir comme des morpions, rêvant de retrouver les ors de la république ?
Quand un employé d'une boite se fait virer, il est rare qu'il y revienne. Le seul politique qui n'ait pas fait trop de mal à notre pays, ces dernières années, c'était Jospin, il me semble. Mais ce n'était pas assez. Lui au moins, il a eu la décence de quitter la vie politique après son échec électoral.
Un peu de tenue, (l'élégance, c'est ça), faites de même, histoire de laisser la place aux hommes (ou aux femmes, on n'est ni racistes ni sexistes) providentiels... s'il en existe. Et, quand vous comptez les voix, ne croyez pas qu'on ait voté pour vous, à gauche comme à droite. Vous savez, nous, on a juste voté contre le FN au second tour, après avoir voté contre vous au premier. Comme à chaque élection.
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