On savait le personnage laid, on ne le savait pas si stupide, on ne savait pas les pensées immondes qui traversaient son cerveau aviné !
Le scandaleJ'ose espérer que ce triste faiseur ne retrouvera PLUS jamais une maison de couture pour héberger ses guenilles.
Qu'une longue vie de chagrins lui apporte lentement un peu d'humanité et lui permette de réfléchir à la chance formidable et gâchée que la vie lui avait donné et à la stupidité, à l'effroyable méchanceté de ses pensées.
Une long chômage lui offrira peut-être une bonne occasion de se cultiver sur l'histoire, comme d'apprendre la façon dont son idole, Adolphe Hittler, traitait les homosexuels.
Finalement, la vie est injuste, certes, mais comment pourrait-on donner une seconde chance à quelqu'un qui les a toutes eues et s'en est si mal servi pour lui-même comme pour les autres.
On est beaucoup moins indulgent pour les milliers de licenciés économiques, punis par le sort bien que n'ayant commis, eux, aucun écart de conduite.
D'un autre côté, espérons que, pour lui, la souffrance occasionnée par ces moments d'égarement lui apprendra, lentement, à comprendre ses démons et feront de lui une meilleure personne. Parce qu'il est évident, même si cela n'excuse rien, bien au contraire, qu'être tombé à ce moment-la de sa vie, dans une telle déchéance, dans une telle paranoïa, était le résultat d'une profonde détresse. Deviendra-t-il, à ce moment, un être bienveillant envers lui-même et les autres ? Un être profond ?
Cette question devrait tous nous interpeller.