Christophe Esperado : 09-06-2006
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Le soir, j'allume une cigarette, dans mon salon. j'ouvre la fenêtre et c'est bon. Je respire à plein poumons les vapeurs de diesel, les fumées qui viennent se déposer, sur ma feuille de papier. Je n'ai plus besoin d'écrire, d'ailleurs, je n'ai plus rien à dire, il me suffit de contempler toute la crasse s'accumuler. Si un beau jour, las de vomir et de tousser me reprenait l'envie de dire un mot aux murs de la prison, j'irai m'asseoir sur un banc et j'écrirai au crayon blanc.
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