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christophe Esperado : 31-07-2011
 

L'analogique, ça sonne mieux que le digital. le vinyle, c'est mieux que le CD

Voila qui va désespérer n'importe quel ingénieur du son ayant passé sa vie à entendre les sons se détériorer sur les magnétophones analogiques au fur et à mesure que les bandes s'usaient et se démagnétisaient en passant devant les têtes pendant les longues séances de "re-re". Et la tronche en écoutant le massacre des gravures par rapport aux bandes originales. Non, le numérique est en tous points supérieur. La légende du "son froid et agressif" vient d'un phénomène simple à comprendre. Comme la chaine de production détériorait les sons, les enceintes de studio étaient étudiées pour reproduire les sons d'une façon particulière. On entendait moins les aigus, qu'on rajoutait bien sur au mixage pour que ça soit agréable à entendre. Et si l'ensemble était bien calibré, ça compensait plus ou moins bien les pertes dues plus tard à la gravure. Quand on a pressé les premiers CD, à partir des bandes habituelles, ils ne perdaient pas les aiguës, du coup, ceux qu'on avait rajouté devenaient pénibles et déséquilibrés. VU ? D'autre part, les convertisseurs n'étaient pas aussi transparent qu'ils le sont aujourd’hui. Le filtrage brutal qui les suivait faisait tourner les phases et touchait à la linéarité. cela introduisait une dureté et un manque de transparence supplémentaire. Quand il est bit par bit (ce n'est pas le cas du CD) un signal numérique ne se modifie ni dans le temps, ni dans ses transmissions. (Sinon, on aurait du mal avec l'informatique). Ceci dit, c'est vrai que le flou du vinyle avait du charme et introduisait un mystère et une poésie agréables. Et il est parfois décevant (écoutez un vieux 45 tours des Beatles) d'entendre la recopie crue en CD d'un vieux truc qui vous avait tant plu dans les vieux jukebox de votre jeunesse. On verra plus tard, en parlant des amplis en classe D que les commentaires et analyses seront très semblables. En conclusion, le vinyle c'est 30 à 40db de rapport signal bruit, sans compter les craquements, des distorsions considérables augmentant à chaque passage, la bande magnétique analogique, c'est 60 db de rapport signal bruit et 3% de distorsion. et des courbes de réponses à +/-3db de 2 à 20 000hz. Á comparer avec les 100 à 110 db de rapport signal bruit d'un cd, sa distorsion de 0.001% et sa courbe plate à quelque dixième de bd. Qui dit mieux ? Et, si votre son numérique vous parait perfectible, regardez du côté des horloges des convertisseurs et surtout la qualité des étages analogiques qui les suivent. Franchement, vous préférez quoi ? La télé d’autre fois, analogique, avec ses échos et sa neige ou la HD, numérique ? Et encore, on emploie pour l'image des procédés de compression destructifs. Pas en son professionnel.

La classe A, c'est la classe

Il existe plusieurs classes d'amplificateurs. Ces classes, qui ne sont pas des classements par "qualité", rien à voir avec des Mercédes, mais par type (principe) de fonctionnement sont les classes A, B, AB, C, D, H,T etc...
La plupart du temps, les amplificateurs sont conçus de façon symétriques, avec un rail d'alimentation positif, une masse au milieu et un rail négatif. Et on utilise des semi-conducteurs complémentaires pour envoyer plus ou moins de ces tensions d'alimentation dans la sortie. En Classe A, les deux étages complémentaires sont conducteurs en même temps. Cela signifie qu'une partie non négligeable du courant sera consommée dans les résistances de charge internes. Pour un pré-amplificateur, on s'en fiche un peu, les courants étant tout petits. Pour un Amplificateur de forte puissance, ce n'est pas du tout la même chose. La classe A a un rendement épouvantable et doit dissiper dans des radiateurs de grosse taille une quantité impressionnante de calories perdues, et la facture EDF qui va avec. Pour éviter cela, les ingénieurs ont inventés la classe B. Le transistor au dessus va être conducteur pendant les excusions positives du signal, et celui du bas sera coupé. Ce sera l'inverse pendant les excursions négatives du signal. Mais il y a une difficulté, c'est au moment du passage à 0. S'il est mal réglé, il peut y avoir autour de 0 une plage pendant laquelle aucun signal ne passera. Cela crée une distorsion extrêmement désagréable, plus audible à bas niveau, qu'on appelle la distorsion de croisement. Pour éviter cela, on crée une petite plage, plus ou moins importante autour de 0 pendant laquelle les deux transistors conduisent simultanément, se recouvrent. C'est la classe AB. Cela a un petit inconvénient, pendant leur conduction commune, l'impédance de sortie sera plus faible que pendant que chaque transistor conduit seul. négligeable si cette impédance est petite par rapport à celle de la charge, et facilement maitrisée par la contre réaction. Les mesures du taux de distorsion prennent ce phénomène en compte, et si votre ampli en classe AB est donné pour moins de 0.1% de distorsion à 1w (qui sera du bruit en grande partie) , le problème est réglé. Il est certain qu'un fonctionnement en classe A procure un infime avantage à l'écoute. Infime, vraiment, et qui ne vaut pas l'impossibilité de monter en puissance et la perte de dynamique qui va avec. Un bon ampli en classe Ab de 100 watts ou plus sera bien meilleur qu'un ampli en classe A de 10 watts trois fois plus gros et chauffant plus, dès qu'on désirera écouter à un niveau sonore conséquent. Question de dynamique et de réserve de puissance.

Pour aller plus loin, et au lieu de moduler la tension de sortie en suivant le signal à reproduire (le transistor sert de résistance série et dissipe la différence entre tension d'alim et tension de sortie), on a eu l'idée des autres classes. En gros, on va commuter en tout ou rien et à fréquence élevée le signal de sortie. Pendant plus ou moins longtemps, ou des façon plus ou moins répétée, de façon à fournir une énergie aux hauts parleurs qui soit proportionnelle à celle du signal. Du coup, les transistors de sortie n'ont plus de grosses différences de potentiel à gérer et l'ensemble dissipera très peu de calories. C'est comme ça que marchent les alimentations à découpage de vos ordinateurs, avec des rendements de l'ordre de 80 à 80% ou plus. C'était compliqué à mettre en œuvre en composants discrets, mais les circuits qui s'en occupent sont maintenant disponibles et intégrés, ne sont pas chers, et très au point aujourd'hui. Ils permettent la fabrication d'amplis en Classe D minuscules, nécessitant très peu de composants externes, donc très bon marché, et stupéfiants de qualité quand ils sont bien conçus (quoiqu'on puisse vous raconter). Alors, soyez indulgent envers votre voisin qui roule en carriole à cheval, et exhibe fièrement son gigantesque Ampli machin de cinquante kilos en classe A de 2 fois dix watts à dix mille euros et à lampes, monté sur cônes plaqués or. Et prenez plaisir à écouter de la très très haute fidélité avec votre ampli microscopique en classe D de deux fois 150 watts ou plus, qui vous aura couté moins de 2000 euros. Ou moins de 200 euros si vous l'avez monté vous même ?

Un ampli d'exception à 10.000 euros sonne mieux qu'un ampli à 150 euros

Et bien il me semble que nous avons répondu à la question ? Une Rolex est-elle plus précise qu'une Swatch à quartz ? Tout dépend de ce que vous voulez faire. Impressionner vos voisins par l'étalage de votre réussite et de vos richesses, ou écouter de la musique dans les meilleures conditions ?

L'approche scientifique

Les lois de la physique sont incontournables. Ceux qui ont fait évoluer la haute fidélité depuis le 78 tour ne sont pas ces gourous audiophiles magiciens des enceintes miracles et de la poudre à perlinpinpin. Ce sont les ingénieurs des bureaux d'étude des grands fabricants de semi conducteurs ou de hauts parleurs, qui sortent d'écoles d'ingénieur, et passent plus de temps en calculs mathématiques et mesures qu'en écoute avec des bandeaux sur les yeux. Ce qui ne les empêche pas d'écouter de la musique une fois rentrés chez eux, bien sur. Ne tombez pas dans les pièges idiophiles, ne vous laissez pas abuser. Et, plutôt que de passer votre vie à écouter le son de votre chaine, et , inquiet, de tenter de l'améliorer, si vous preniez le temps d'écouter plutôt la musique qu'elle reproduit, le jeu des musiciens, la composition des morceaux, le groove des rythmiques, l'émotion et le swing du chanteur ? N'oubliez jamais que les disques sont produits dans des studios imparfaits, qu'on manque toujours de temps aux mixage pour atteindre la perfection, qu'on est trompé par les écoutes du studio dans lequel on enregistre ou mixe, et même par soi-même et ses lubies du moment. Quand Dieu sortira son disque, il vous donnera sa chaine avec.


 
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